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Produire des biocarburants avec l’électricité renouvelable excédentaire

BIORAREComment stocker l’énergie renouvelable issue d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques ? Nourrissez des microbes de courant électrique renouvelable et de CO2 et ils synthétiseront des molécules à fort potentiel (éthanol, butanol, etc.) – soit de l’énergie sous forme chimique pouvant être utilisée comme biocarburant ! Des chercheurs Irstea ont relevé le défi de l’électrosynthèse microbienne couplée au traitement des déchets organiques. Résultats : des réactions chimiques optimisées et une consommation d’électricité réduite ! Une avancée majeure.

L’après-pétrole se profile… Trouver des alternatives aux énergies fossiles est aujourd’hui nécessaire. Si l’éolien ou encore le solaire se sont largement développés, ces énergies renouvelables ne fonctionnent qu’en intermittence. Il faut ainsi parfois utiliser d’autres sources d’énergie pour stocker le surplus d’électricité (comme des centrales de pompage-turbinage) ou au contraire pour en produire (en absence de vent pour l’éolien par exemple). Les voitures électriques et hydbrides, quant à elles, sont équipées de batteries ; leur coût élevé et leur viabilité environnementale font s’interroger sur le développement d’autres vecteurs énergétiques.

La solution se trouve peut-être dans l’électrosynthèse microbienne.

Le procédé consiste en la production de molécules organiques d’intérêt par l’alimentation en électricité d’origine renouvelable et par la réduction du CO2 réalisée grâce à l’action de microorganismes. Ces molécules peuvent alors être utilisées comme carburant ou pour des synthèses chimiques. Une technologie extrêmement prometteuse pour la bioraffinerie de déchets organiques (alimentaires, verts, agricoles, etc.), matière première peu coûteuse et disponible en abondance. Des déchets riches en énergie, mais hétérogènes et complexes. Comment faire alors pour utiliser cette énergie pour l’électrosynthèse microbienne ?

Une équipe Irstea a relevé le défi et est parvenue, pour la première fois, à optimiser le processus électrochimique, mais aussi à diviser par 3 la consommation d’électricité nécessaire à la transformation ! Une innovation de portée mondiale…

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