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Six projets de production d’éthanol au Vietnam

Déjà six projets de production de biocarburant dans l’ensemble du pays ont obtenu la licence d’opération. Les six premières usines de fabrication d’éthanol E5 du Vietnam, dont une a fraîchement été mise en service, trois autres sont en cours de construction et les deux restantes en étape de préparation, utilise et utiliseront toutes du manioc.

En août 2010, l’usine Dai Tân, installée dans la province de Quang Nam (Centre), a sorti les premiers fûts d’éthanol E5 « made in Vietnam » après deux ans de construction. Doté d’un capital de 500 milliards de dôngs investis par la compagnie par actions Dông Xanh et couvrant une superficie de 17 hectares dans le district de Dai Lôc, l’usine de Dai Tân est capable de produire 100.000 tonnes d’éthanol par an (soit l’équivalent de 125 millions de tonnes d’essence). Sans oublier des produits secondaires dont le gaz CO2 liquéfié (20.000 tonnes/an), l’engrais micro-organisme (40.000 tonnes/an).

« Le biocarburant satisfait à la demande nationale de chercher une énergie verte pour remplacer les produits polluants », souligne Luu Quang Thai, président du conseil d’administration de la compagnie Dông Xanh. Pour lui, la vie de l’usine Dai Tân se lie étroitement à la vie des paysans locaux, en consommant plus d’un million de tonnes de manioc séché par an.

Lê Van Anh, un paysan de Dai Lôc, s’exprime avec enthousiasme : « C’est miracle que le manioc se transforme en carburant. L’entrée en service de l’usine Dai Tân nous permet d’écouler notre manioc. Nous sommes ravis d’avoir désormais un grand consommateur sur place, qui nous permet aussi de trouver un emploi stable ». En effet, plus de 300 travailleurs locaux ont été embauchés par l’usine Dai Tân.

Les trois usines d’éthanol E5 du Groupe du pétrole et du gaz du Vietnam, d’une puissance totale de 240 millions de litres par an, sont actuellement en cours de construction et devraient être mises en fonctionnement en 2011. Concernant les matières premières, ce dernier a misé sur la création d’une source stable. Le plan est avancé : mettre en culture une variété de manioc de haut rendement tout en introduisant de nouvelles techniques culturales. Secondé par l’Institut des sciences et technologies du Vietnam, l’investisseur espère atteindre une production de 18.000 – 25.000 tonnes/an vers 2015, se suffisant alors en matières premières.

L’avenir de l’industrie de bioénergie est prometteur, selon des experts….

…… Lire l’intégralité de l’article sur le Courrier du Vietnam, Nghia Dàn, 9 janvier 2011